Chants du clan

Chant militaire créé durant la deuxième guerre contre les Orcs.

Une tempête succède à une autre,
Un Orc tombe, dix le remplacent,
il en est toujours ainsi,
L'avidité les pousse à franchir les frontières,
Et nous, les Nains, les accueillons volontiers,
il en est toujours ainsi.
La hache enfoncée dans la panse verte,
Le couperet dans le crâne ou dans la cuisse,
il en est toujours ainsi,
Jusqu’à ce que tous les Orcs soient occis.
À la défense de Thrakan'raz, nous avons été attitrés,
Pour la gloire de Hymdir, nous protégeons notre vallée,
Aucun repos, aucune halte, c’est notre devoir,
Il en est toujours ainsi,
Et si un Nain tombe au champ d’honneur,
Des larmes nous versons et fermons la brèche,
Il en est toujours ainsi,
Nous nous battons avec ardeur,
Il en est toujours ainsi,
Aucune créature ne brisera nos lignes,
Il en sera toujours ainsi.

Chant populaire : Vadria
Il est raconté que ce chant fut composé pour honorer la mémoire d'une belle et ravissante naine, du nom de Vadria, disparue lors d'un hiver rigoureux. La légende locale dit qu'en mal d'inspiration, un scalde l'aurait enlevé pour y composer cette chanson. Avec le temps, ce récit devint populaire et est chantonné à la fin de l'été ou en début d'automne.
Une autre version de ce texte existe, plus graveleux et seulement bon à chanter près des bordels ou tavernes de Thrakan'raz. Pour préserver vos oreilles, seul la version d'origine vous est présentée.

Entends-tu sa voix qui recouvre nos montagnes ?...
Un parfum de lilas s'en va avec le vent, libre et doré.
Elle perce les froides neiges et nos cœurs y regagnent,
Son amour perdu, son rire d'éclat et son nom oublié.

Oooh... Vadriaaa.
Ton chant nous a manqué en cet automne pluvieux.
Reviens-nous, et n'oublie pas ton sourire d'argent.
Belle de tous les jours, tes yeux voilés de diamants.
Jamais ne repart. Reste, et jamais ne nous dit adieu.

Oooh... Vadriaaa.
Depuis si longtemps tu nous fuis, amante d'une nuit.
Ta robe de nuages et tes doigts bagués d'étoiles...
Tu joues avec nous, nos sens happés dans ta toile.
Jamais ne repart. Reste un peu en notre compagnie. 

Mais déjà tu te lasses, ton visage aussi pâle qu'un miroir.
Tendre naine au regard trompeur, tu te dérobes encore.
Ton rire s'en va, filant dans le ciel en ôtant notre espoir.
Oooh... Vadria. Jamais nous n'oublierons ton éclipse d'or.

Mille chopines pour mille copains

Ohé guerriers ! Posez la hache et l'épée
Jusqu'au dernier, les viandars ont été tués
Sur le champ de bataille dansent nos bannières
N'attendez plus, sortez les bières !

Ooh, mille chopines pour mes mille copains !
Qui ont combattu aux côtés des Nains,
Pour la gloire, nous combattons,
Et pour la victoire nous mourrons !

Sur la terre ou dans la montagne,
Nous ferons la guerre pour notre Thane,
Si au combat tu manques de rage,
Bois un peu de bière pour le courage !

Ooh, mille chopines pour mes mille copains !
Qui ont combattu aux côtés des Nains,
Pour la gloire, nous combattons,
Et pour la victoire nous mourrons !

Pour nos alliés, sur la pierre sera gravé,
Que par le fer notre amitié est liée
Remercions notre pensée salvatrice dans le désespoir,
Être assis à une table avec une bonne bière noire !

Ooh, mille chopines pour mes mille copains !
Qui sont tombés aux côtés des Nains,
A leur gloire, nous buvons,
Pour nous avoir offert la victoire !

La Marche Glorieuse

~ https://youtu.be/bbpBaPPHbOU ~

Nos montagnes sont hautes, mais je sens le vent qui apporte une odeur de sang...
Le soleil est si rouge, le ciel s'éclaircit et j'entends comme un tambour au lointain.
L'aube apporte la guerre et avec elle vient la mort que j'espère depuis si longtemps.
Je dois descendre de ces sommets et affronter avec rage et honneur mon destin.
La neige de l'hiver n'est plus et je file alors sur les sentiers boueux tout en chantant,
Cet air que je connais bien. Il m'inspire la courage, ce remède dont j'ai tant besoin !

La guerre approche de mon foyeeer...
J'arrive. J'arrive, mes armes levéées...
Ne jamais hésiter. Ne pas reculeer...
Je frappe. Je frappe jusqu'à m'y noyer.

Mes pas parcourent la vallée où se lève son brouillard, encore brumeux de sa rosée.
Thrakan'raz, si belle et si sauvage, toi qui ne cesses jamais de dévoiler tes merveilles.
Au fond du gouffre je vois mon village, et sur ses toits des panaches gris de fumée...
Mon cœur se crispe et j'accours vers les miens en compagnie du cri d'une corneille.
Les Ancêtres me guident, traçant ma voie que je suivrai jusqu'au cœur de nos forêts.
Hélas, il m'emmènent jusqu'à une place vide de monde, rougie par un sang vermeil.

La guerre approche de mon foyeeer...
J'arrive. J'arrive, mes armes levéées...
Ne jamais hésiter. Ne pas reculeer...
Je frappe. Je frappe jusqu'à m'y noyer.

Je tremble. Je hurle. Le feu dévore les chaumières de mon foyer et ma vue se voile,
Des larmes pèsent sur mon esprit, marchant dans les allées sinistrées par le pillage.
Les miens étendus au sol, mutilés et violés. Ma demeure réduit en flammes tel un fanal.
La haine comme alliée, j'ai retrouvé des traces qui me mèneront vers ces sauvages,
Afin de venger mes parents et mon clan, j'irai consumer ces bâtards de cannibales !
Ma hache sanglée, je quitte ma cité en quête d'un combat. Et j'y prédis un carnage...

La guerre approche de mon foyeeer...
J'arrive. J'arrive, mes armes levéées...
Ne jamais hésiter. Ne pas reculeer...
Je frappe. Je frappe jusqu'à m'y noyer.

Après des jours à suivre un sentier de grès, perdu dans les cols au-delà de nos terres,
J'ai découvert leur campement, ce taudis de trolls qui empeste la merde et le sang...
Sans crier gare, j'ai chargé avec entrain, tenant de mes mains mon tranchoir de fer.
Je coupe. Je broie. J'ai taillé ces trolls comme de vulgaires chiens, fauchant ces déments,
Puis leurs femmes, leurs mômes et même les bêtes. Tous. Tous ont rejoint la pierre.
A la fin, il ne resta plus que moi, seul et posé sur une pile de crânes encore sanglants.

La guerre approche de mon foyeeer...
J'arrive. J'arrive, mes armes levéées...
Ne jamais hésiter. Ne pas reculeer...
Je frappe. Je frappe jusqu'à m'y noyer.

La guerre est venue à mon foyeeer...
De rage, j'ai du forger ma destinéée...
Pour me venger. Pour les honoreer...
Je pleure. Je pleure tout ce sang versééé...

Chant dont l'auteur est inconnu

Elune les a formés à partir de rosée, d’argile vierge et de lumière,
Afin que leur beauté demeure incomparable et inégalée.
Et pourtant l’apparence est trompeuse car ils sont d’une nature altière ;
Leur âme est mauvaise, méfie-toi de leur fausseté.

Les oreilles pointues, la silhouette frêle,
On peut leur compter les côtes sous la peau.
Ils jouent de la flûte et chantent d’une voix grêle,
Parfumés aux essences de fleurs, ils parlent aux ormes et aux bouleaux.
Ils n’ont pas de bière et demandent de la piquette à l’échanson,
Je remercie Hymdir de ne pas m’avoir fait Elfillon.

Ils sont admirés de tous, on les encense, on les vénère,
Tout Humain souhaiterait devenir un gracieux Elfillon.
Nous, pourtant, savons ce qu’ils sont vraiment dans leur chair,
Avec leurs formes graciles et leur coeur félon.

Les oreilles pointues, la silhouette frêle,
On peut leur compter les côtes sous la peau.
Ils jouent de la flûte et chantent d’une voix grêle,
Parfumés aux essences de fleurs, ils parlent aux ormes et aux bouleaux.
Ils n’ont pas de bière et demandent de la piquette à l’échanson,
Je remercie Hymdir de ne pas m’avoir fait Elfillon.

Voilà pourquoi, si tu frappes un Elfe, frappe-le bien, frappe-le fort,
Tu épargneras ainsi de la peine à tes consorts.
Et, si les femmes devaient faire un choix dans l’obscurité,
Ils n’ont qu’un javelot, nous avons un marteau !

Chant crée par des recrues faisant leurs classes au Fort Scandefer



Au find fond de Vardemald où le fumier est bien gras..
Les bavettes sont jeunes et font vite jouir les gars.

Là, vivait la jolie Astridotte, notre mascotte..
La fierté de madame Erin, la pute aux cheveux carotte !

Ô ! Mes poilus, versez-moi à boire !
J'ai le goulet à bière trop sec pour vous conter l'histoire de la belle Tiline...
Tiline la belle, belle suce-queutar d'An-Abrar !

Son père était torche-grognars dans la belle cité de Forgefer.
Sa mère était torche-chiards, dans la belle cité de Forgefer !

À quatorze ans, lustrant des pieux... elle fit son éducation.
À dix-huit ans, enfourchant des courtards... elle trouva sa vocation !

Une bière contre une danse.

~ Chant théâtral commun de Thrakan'raz ~

Musique d'ambiance qui accompagne les paroles.

[Nain]
Oh, viens à moi et apporte-moi une bière,
Apporte une bière, j'ai une soif d'mercenaire.
Oh, viens à moi et apporte-moi une bière,
Apporte une bière, j'ai de quoi vous satisfaire.

[Naine]
Pour moi, c'est une bière contre un pas.
Je ne t'en donnerai que si tu danses avec moi.
Si tu danses avec moi, je viendrai à toi.
Je ne t'en donnerai que si tu oses franchir le pas.

[Nain]
Oh ! Montez ma belle, sur cette table.
En allant à la table, nous allons danser.
Oh ! Montez donc sur cette merveilleuse table,
Afin que chacun puisse nous voir danser.

[Naine / Nain / Naine / Nain]
Je vous présente un beau baiser.
Un bisou de toi ? Que j'en désire !
Je vous présente ce doux baiser.
N'hésite pas ! J'en meure d'envie !

[Nain]
Je rêve de retirer ta robe de serveuse.
Découvrir tes seins qui me feront saliver.
Ta peau rosée et ta poitrine mielleuse.
Trêve de rêves. Découvre toi, serveuse !

[Naine]
La nuit est jeune, belle et joyeuse.
Oserai-je me dévêtir contre un cadeau de toi ?
Allez, donne moi une folie heureuse.
Et plus tard, tu auras une partie de lit avec moi.

[Nain]
Une partie de lit avec toi ?
Je ne suis pas si froid alors j'accepterai !
Qu'entends-je ? Une nuit de folie avec elle ?
Voilà qui réjouie mon piolet bien peu frisquet !

[Naine / Nain / Naine / Nain]
Alors, où est mon beau cadeau ?
Je ne te le donnerai que si tu danses avec moi.
Vraiment ? J'attends mon cadeau.
Je ne te le donnerai que si tu oses suivre mes pas.

[Naine]
Très bien, gentil nain ! Une danse contre un don.
Un riche cadeau contre un nuit tiède et enlacée.
Puis une folle couche contre un doux baiser.
Et un bisou charmé contre des pas enfiévrés.

[La musique cesse. La naine se retire, laissant le nain seul]

[Nain]
La garce !
Elle a oublié ma bière !...