Clan Forgerage

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    Le Codex du Culte des Ancêtres

    Eldrid Forgerage
    Eldrid Forgerage


    Messages : 357
    Date d'inscription : 25/02/2017

    Fiche clanique
    Famille : Forgerage
    Classe : Belliciste
    Dalion : 0

    Le Codex du Culte des Ancêtres Empty Le Codex du Culte des Ancêtres

    Message par Eldrid Forgerage Jeu 13 Juil - 17:16


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    Le Codex du Culte des Ancêtres
    ~ Traditions millénaires et coutumes sacrées des Esprits Runiques ~


    La Croyance

    Nous, peuple élu des élus parmi les plus braves de ce monde, devons remercier et aimer ceux qui nous ont offert l'opportunité de créer une vie idyllique au royaume de notre vallée, fière et tenace, écrasant de ses merveilles les menaces bordant nos frontières. Douce lumière, ils sont la raison pour laquelle nous vivons en ces lieux saints, glorifiés par nos ancêtres oubliés du temps, mais pas de nos cœurs. Nous, servants de nos aïeux, louons notre force et nos espoirs en ceux qui ont battis nos trésors, richesses purgées par le sang des anciens.

    Nous, enfants des treize fils, devons croire en leur présence bénéfique qui chuchote les merveilles de notre terre, Thrakan'raz l'unique. Thrakan'raz, la chaîne montagneuses des premiers nains défunts. Par eux, nous avons Hymdir le valeureux. Par lui, les treize Esprits Runiques. Par les treize seigneurs, nous avons la vie. Une vie heureuse et prospère, guidée par nos actes sous le regard de nos pères, gardiens du Culte des Ancêtres. Ouvrir vos âmes et accueillir la bonté, sombrer dans une croyance vraie et vénérable, sans fuir le doigt de leur jugement. Car ils sont nos parents ancestraux. Car ils sont nos divins.

    Oui, croyez en eux. En leur pouvoir d'exception, pouvant forger un monde de diamant et apaiser les cents malheurs des gens. Œuvrant dans les scintillement des cieux et couvrant la roche des sables d'or et d'argent. Tendons nos bras, écartant les doigts pour n'y laisser qu'une paume nue vers eux, nos treize puissants, fondateurs de notre clan Forgrage et manipulateurs des éléments, tous fils d'Hymdir, celui qui posa la première pierre. Laissons nos doutes s'en aller, notre peur filer dans les ombres et accueillons la croyance de nos ancêtres. Eux qui ont crus en nous en des temps reculés, c'est aujourd'hui à nous de croire en eux pour les remercier de leur don. Celui de l'existence.


    La Foi

    Dans la lumière des joyaux rubis, des étoiles célestes ou des runes mystiques, nous pouvons apercevoir la foi à l'état brut. Délicate et pure, elle inonde nos destins et trace la voie des croyants vers le sommet de la célébration divine. Au cœur de la lumière, même au plus profond des tréfonds d'Azeroth ou dans les confins lointains des terres maudites, se terre cette foi inexpugnable qui nous rend sourire et vigueur. Nous, les fils et filles de nos pères, le peuple nain le plus courageux et sage de tout Khaz'modan. Nous, les descendants du clan Forgerage.

    Nos cœurs saignent, criant haine et amour à l'unisson pour nos treize hérauts et leur maître Hymdir le Puissant, nous observant de l'au-delà en jugeant nos actes, bons comme mauvais. Nous les jalousons de leurs pouvoirs et secrets. Nous les adorons pour la bienveillance et la foi qu'ils nous apportent. Cette foi qui vit dans la lumière sans craindre les ténèbres, se lisant dans les yeux de nos enfants, germe de notre avenir, future roche de la montagne, gloire des treize Esprits Runiques. Si nous avons foi en nos fils, pourquoi ne pas l'offrir à ceux qui sont nos pères et mères ? La foi est un présent, nous devons la partager.

    Oui, ayons foi en nos ancêtres, comme ils ont eu foi en nous lors de la libération. Notre confiance est gagnée, mais notre foi doit prouver cette valeur unique et volatile. C'est une étincelle en nos cœurs, embrasant la flamme de la foi pure et vraie envers nos anciens, créateurs de notre civilisation. Cette foi qui nous guide dans notre avancée, nous aidant à aller de l'avant sans regard en arrière. Sans retour possible. Suivons les pas de nos grands seigneurs, détachés de la peur et des souffrances, et marchons sur leurs traces qui mènent à la cime des montagnes, là où nos yeux toucheront la voute de Mithril qui scintille dans les cieux. A ce moment là, vous sentirez la vraie foi envahir votre esprit, ouvrant les halls des treize divins aux parures dorées.


    La Dévotion

    Nous, valeureux peuple Forgerage, pouvons croire et servir nos anciens, avec l'espoir méritoire d'accorder leur bénédiction sur nos frêles vies naines. N'oublions pas ! Nous ne sommes que chair et os, façonnés dans la pierre et la boue. Une âme enflammée, un sang porté par des veines d'acier, des yeux d'onyx perçant les larmes de nos mille batailles. Piètre récompense pour oser déranger nos parents, ayant briser monts et vallées pour créer nos cités gorgées de gloire et de richesse. Que sommes-nous, si ce n'est les fils et filles des puissants, descendants des divins pliant les éléments par le son de leur simple voix.

    Jamais. Nous ne devons jamais implorer leur aide sans attirer l'attention de nos bâtisseurs, les treize Esprits Runiques. Aussi bienveillants et tendres sont ils, il est de notre devoir de sacrifier un bien, précieux à notre cœur. Plus ce dernier souffre, plus la choix est bénéfique, nous rapprochant de l'exemple même de la dévotion. La fidélité à un prix, parfois suffisant ou révoltant. Nous, les nains de Thrakan'raz, connaissons le sacrifice. La douleur sulfureuse qui pleure nos yeux, lâchant des cascades de larmes pures et limpides dans l'espoir d'appeler l'aide de nos ancêtres, observant notre monde avec un regard de pierre. Une pierre lisse et sèche, comme la dévotion que nous leur portons, à eux et à Hymdir le Vaillant.

    La loyauté n'est acquise qu'après de longues années de servitude, sans faille ni doute. La croyance et la foi sont les facteurs de la dévotion, un amour porté par le vent des cols rugissants. Plus que l'or ou les gemmes. Au delà de la gloire et du pouvoir. Nous nous devons d'offrir une totale dévotion envers ceux qui nous ont offert la protection et le savoir. Une dévotion passionnée, aveugle et seulement guidée par les échos de nos cœurs chérissant nos Ancêtres. En échange de cet amour véritable, nous obtenons un soutien divin, un lien pouvant résister à la fracture du monde. Notre âme est liée à celle de nos ancêtres, prouvant à tous notre indéfectible loyauté.


    Le Parjure

    Nous devons faire vœux de dévotion, d'une foi fervente envers nos ancêtres trônant dans les entrailles et les cieux d'Azeroth. Trahir cette croyance, l'amour porté par nos cœurs d'or, est un pêché indigne d'être supporté en nos murs saints. Bafouer les droits des Esprits Runiques, c'est rompre le lien sacré unissant le peuple nain Forgerage au aïeux vénérables. Rejeter nos ancêtres est une erreur pouvant faire trembler nos salles et galeries, apportant la ruine et le chaos au sein de notre culture. Le parjure ne peut être toléré en nos temples sanctifiés par les prières de nos parents. Nous, les fils et filles de la vallée de Thrakan'raz, devons faire en sorte de châtier ce malheur qu'est le parjure.

    Trahir le culte, c'est enfreindre les lois les plus divines de nos prêtres, guidés par les écrits dictés des treize guerriers ayant forgés la civilisation Forgerage. Nous ne pouvons accepter la trahison, geste méprisable et assassin, provoquant la colère de nos pères. Trahir ses ancêtres, c'est trahir ses pairs. Un crime sans nom, obscurcissant une partie de son âme et déchirant l'esprit du félon. Nul pardon, aussi vrai soit il, n'est accepté tant la peine est sévère. N'oublions pas les mots de notre père de la malice, les deux langues tranchées, dans sa grande sagesse qui nous a dit à l'aube de nos premiers jours : "Une langue fourbée parle à sa sœur, la langue sournoise. Les mots changent, les paroles fusent, mais l'une et l'autre sont identiques dans la bouche d'un seul menteur." Qu'importe les pardons, le parjure est un fléau.

    Le parjure est notre lutte, notre combat éternel pour rester dans la lumière des aïeux, pères de notre peuple glorifié de nos actes. Traitre, toi qui longe le ravin de la déchéance, toi le meurtrier de nos âmes et parjure aux yeux de tes pères, tu es sur la mauvaise pente de la montagne. Le doute est ton venin, celui qui vient empoissonner nos vies saintes et simples éclairées par la lumière éternelle des Esprits Runiques. Tu oses te détourner de cette voie si noble, vraie, léchée par les douces paroles de nos Ancêtres, modèles à notre peuple. Un châtiment sans nom t'attend, toi le parjure. Une peine défiant la folie et l'espérance. Banni de Forgerage, nu comme l'esprit, tu partiras te perdre dans les montagnes de Khaz'modan pour y trouver ta rédemption dans la mort. Une mort purifiée par les treize, tes pères attristés par la perte d'un enfant. Et alors, ton châtiment commencera seulement, tombant dans l'abîme qu'est le Barakam.



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    "Enfants des titans, treize âmes dans les astres, entendez nos doléances."


    La Magie Runique

    Nous, les enfants solitaires des monts de Khaz'modan, avons vu la vérité dans la lumières des cieux. Nous avons frôlés la perfection dans l'éclat des gemmes aux facettes rubis. Nous façonnons notre avenir en compagnie de nos Ancêtres, soutenant l'espoir divin dans nos créations. Eux, nos pères et mères de l'au-delà, nous ont offert des richesses et des présents, offrandes merveilleuses et rêvées. Plus que l'amour de l'or ou l'adoration de nos parents, ils nous ont fait cadeau des sens de la vie. De nos vies, à nous, les nains vivant dans le cœur de la vallée de Thrakan'raz. L'art de la forge et du combat. Le domaine de la chasse et du commerce. Mais plus que tout, ils nous ont légués les runes. Le sang même des Treize.

    Symbole étoilé dans la nuit ou trace gravée dans le roc, les runes sont le fruit d'un travail acharné des premiers nés, mais surtout d'Hymdir lui même. De lui, découle notre race, résistance et parfaite. De lui, vient la forge, le sang et la rage de son clan, donnant vie aux treize hérauts qui fondirent nos cités de pierre, sublime dans leur corps vitrifié de diamant. Les runes mystiques, étrangères aux yeux inconnus mais familières à nous, les enfants des Esprits Mystiques. Grâce à eux, et au don de la magie des runes, nous pouvons modeler nous aussi les éléments qui déchirent les fondements du monde d'Azeroth. Elle est notre source de pouvoir, présage du savoir et privilège de la connaissance. La magie runique est notre sang, comme celui de nos parents, les tisseurs du destin.

    Louons l'ancêtre des runes, le père des tisseurs de magie. De lui, nous avons appris à maîtriser l'art runique et ses artères. Le culte nous dit de l'utiliser avec sagesse et domination, car les runes sont source de malheur et de destruction pour celui qui n'est pas digne de s'en servir. Les mots du gardien des runes, père de la magie runique, citent : "Je tisse les runes, comme le mineur gratte la pierre. Des profondeurs de la terre au confins de l'univers, j'utilise ce don avec délice, puisant dans l'énergie élémentaire". Nous devons rester vigilant, nous les habitants du clan Forgerage, face à la force unique et infinie des runes magiques.

    Ne soyons pas aveugle au reste du monde. L'art runique, magie de nos parents, n'est pas la seule puissance puisant dans la source intarissable du monde. Les peuples inférieurs et déchus de nos temps jouent des sorts et des illusions, pendant que nous, fils et filles de nos Ancêtres, manions les flux runiques des entrailles d'Azertoh. Nous maîtrisons les runes divines de nos aïeux, les Esprits Runiques. Nous gravons les montagnes, plions les éléments par notre seule volonté et signons notre foi envers nos pères par les écrits sacrés du Culte des Ancêtres.

    Par la voix de la terre, l'ordre divin exige que la magie runique devienne la seule forme éthérée de nos montagnes. En nos villes rongées par l'orgueil, les arts runiques sont et seront à jamais l'unique force magique présente en nos lieux saints. Les autres domaines arcaniques et rituels sauvages n'ont pas la place à nos côtés, car nous, les enfants élus par les divins, méritons la perfection. A jamais chassées de nos cœurs et de nos terres, les arrogantes magies impies souilleront la surface du monde et souffleront leur fin proche pendant que nos runes, le sang des hérauts, brilleront jusqu'à la chute d'Azeroth qui signera la fin de notre monde.


    La Richesse

    A l'abri du reste du monde, nous sommes condamnés à savourer la tempête qui balaye les peuplades incestes qui survivent à nos côtés. Pauvres de cœur et d'esprit, nous ne devons pas pleurer leur sort méprisable qu'est le leur. Nous sommes les élus des élus, les nains Forgerage, élevés par les treize Esprits Runiques au rang de divins, tous des fils d'Hymdir. Que les Barbe-de-bronze se noient avec leur vil or ! Que les Marteaux-hardis sombrent avec les éléments sauvages ! Que les Sombrefer s'étouffent dans le fer et la flamme ! Nous, les Forgerage, sommes plus riches qu'ils ne le seront jamais. Un clan pur, lavé par une eau cristalline ruisselant le long de nos parois lumineuses. Une maison naine bâtie pour les castes élites. Nous, fils des anciens, sommes cette caste divine.

    La richesse découle de notre sueur, du labeur incessant où nous modelant sans cesse des merveilles rivalisant avec le savoir des nos Ancêtres, fondateurs de notre vallée. La richesse palpite autour de nous, où chaque création rend hommage à nos anciens qui se félicitent de notre talent et de nos arts. La richesse est une aura qui gravite autour de chaque nain de notre maison, clan Forgerage de la vallée bénie de Thrakan'raz. Elle est un souffle ardent, noble et brûlant, qui consume les êtres dénués de la bénédiction de nos Esprits Runiques. Dans nos cœurs et nos âmes, nous pouvons tous sentir la richesse de la grâce portée par nos pères, parents de notre avenir.

    Nous, peuple de Thrakan'raz, restons pourtant des nains. Simple au fond, vivant sous le roc dans nos demeures de pierre. Nous aimons l'or, les gemmes et les trésors. Nous adorons l'honneur d'un combat, la gloire d'une bataille. Nous chérissons la mort d'un frère, la naissance d'une fille et par dessus tout, l'amour d'Hymdir le Véritable. Mais pourtant, notre véritable richesse est de vivre aux côtés de nos aïeux, les treize gardiens qui nous protègent de leur stature suffisante. Eux, qui nous ont offert une vie prospère sous les hautes colonnes de nos halls. Eux, nos pères et mères, qui nous ont offert une richesse surpassant les joyaux et l'honneur du monde : La lumière des treize divins.


    Les Treize Divins

    Ils sont nos premiers ancêtres, après Hymdir, les hérauts d'un temps oublié où n'existait que désordre et chaos. D'une main de pierre, ils nous donnèrent des cités creusées dans le cœur d'une vallée à la beauté sans égale. D'une voix frôlant le vent, ils nous confièrent pouvoirs et arts, défiant l'imagination. Pour les remercier de ces bienfaits, nous, les nains Forgerage, avons instaurés le Culte des Ancêtres sous les conseils des puissants. Le culte des treize divins. Le culte des Esprits Runiques.

    Il n'y a pas de maître. Ils sont tous égaux. Les treize œuvrent ensemble, unis par le même désir de bâtir un royaume d'argent pour leurs fils et filles, descendant d'Hymdir. Ils sont nos pères et nos mères, les premiers à avoir décidés de faire prospéré Forgerage dans les landes éloignées de Thrakan'raz après que le premier de nos Héros, Hymdir, décida d'y fonder son clan. Citons ensembles les noms et paroles de nos divins, les treize ancêtres, les premiers compagnons d'Hymdir.

    - En premier vient Fir, la sagesse. Notre mère à tous. "Je suis le bouclier de mes enfants, la parole du changement. J'apporte mes conseils et j'implore la clémence à ceux qui sont dans le défaut. La voie est pure mais le chemin n'est jamais sûr."

    - Arrive alors Kav, la mort. Notre père ténébreux. "Dans les escarpements sinueux, j'attends. Immobile comme la montagne, je souffle les vies de ma serpe noire. Ils me craignent mais sans moi, point de tristesse. Elle est liée à la joie, comme la vie l'est à la mort."

    - Surgit soudain Tor, les rouages. Notre père inventeur. "La vie n'est qu'un entremêlement de câbles et d'engrenages. Je suis le réparateur, celui qui songe le futur, préserve le passé et veille au présent. Toujours avancer, sans rien oublier."

    - Se glisse Avi, la terre. Notre mère sauvage. "Je suis le fleuve qui serpente dans les vallées, la terre qu'on sème sur les prés. Fureur et douceur me fascinent, exprimant mes humeurs par les éléments enragés. Le vent dépose mes graines, bientôt les racines du monde."

    - Vient alors Gur, la montagne. Notre père de pierre. "Je brise la roche de mes poings, soulevant les plafonds de mes bras. Cité de pierre, forteresse de guerre... Je garde sans faillir l'espoir du devenir. Je suis la montagne, celle qu'on ne peut franchir."

    - Apparaît Ydu, les runes. Notre père créateur. "La magie des runes plonge mon inconscient dans les pensées oniriques. Je suis la source de tout, le sang scintillant de mes enfants. Je grave les runes mystiques, trempant ma plume dans l'encre des étoiles."

    - S'exprime Sil, l'ordre. Notre père nain. "Je surveille les orphelins du haut de mon siège divin. La discipline et l'ordre ne font qu'un, mais garde à mon courroux si tu te trompes de chemin. La justice est invisible mais le châtiment lui, est bien présent."

    - Charge soudain Oru, la guerre. Notre père guerrier. "Le chant des combats est une douce mélodie à mes oreilles. Je suis le cri de bataille, la guerre incarnée. Armé de Valandül, mon marteau d'acier, j'apporte le courage et la gloire dans un sanglant carnage."

    - S'élance Lia, le commerce. Notre mère de la beauté. "J'admire l'or et sa folie, le chatoiement des étoffes et des pierres précieuses. Je suis l'incarnation de la réussite, l'exquise marque de la beauté. La richesse est une passion, pouvant conduire à la déraison."

    - S'avance Mun, la forge. Notre père du labeur. "Je réalise des trésors, martelant l'or sur celle qu'on nomme Brisérine. Ne craignant rien, je forge le temps et parfois les échos d'un avenir miroitant. Une main de fer dans un gant d'acier, voilà ma vérité."

    - S'envole Zer, la dévotion. Notre père du culte. "Sans moi, point de salut. Je suis celui qu'on obéit, éclairant la route des indécis. Je suis le créateur du culte, le guide de la lumière des Ancêtres. N'oubliez pas ; Il est facile de tomber, le plus dur étant de se relever."

    - Murmure Evi, l'espoir. Notre mère mystérieuse. "Les cieux sont joyeux, éclairant les malheureux. Je suis l'étoile dans la nuit, le diamant sous la mine. Si loin de tous, j'invoque mon souffle éphémère, celui-là même qui force l'esprit à persévérer."

    - Ondule enfin Nal, la malice. Notre père aux deux visages. "Je suis le pouvoir et la ruine. Le bien et le mal. Mes langues s'agitent et les mots dérapent dans un chahutant spectacle. Parfois du poison, parfois de l'or, je suis celui qu'on maudit dix fois avant de s'en repentir."



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    "Scribes et prêtres, nous gravons le codex de notre culte pour qu'il perdure à jamais."


    La Messe Runique

    Pour remercier nos ancêtres de leur générosité, tout nain Forgerage se doit d'être présent à la représentation et célébrations des Ancêtres. Elle est notre messe, le seuil des portes nous permettant d'acclamer et d'aimer au plus fort nos anciens, créateurs de notre vallée millénaire. Son titre de recueil est la Messe Runique, rappelant à tous les objectifs de la réunion des fidèles. Petits mineurs et riches artisans, grands thanes et valeureux gardes, tous doivent se montrer en cette journée sainte, celle qui reflète notre dévotion au delà de toute raison.

    C'est dans le Temple des Ancêtres, à Thorymdir, vaste salle enrobée d'argent et sculptures runiques à la gloire des nos pères, qu'a lieu la Messe Runique. Sur l'estrade de granit, taillée par les premiers cultistes, se regroupent les prêtres et le grand Ancien de notre religion, dogme des Esprits Runiques. Dans un profond silence, nous, les fils et filles de Thrakan'raz, prenons place dans la voute aux ancêtres, éclairée de chandelles ornées et de bougies au feu carmin. Face à nous, nos devins, les prêtres et le vénérable Ancien, préparent les reliques d'un autre âge et le livre aux mille runes étoilées. Puis nous écoutons les paroles de notre guide, entendant les échos de sa voix dictant les écrits de nos Ancêtres, des treize fils et d'Hymdir, notre héraut.

    Le temps importe peu une fois notre présence dans la salle du temple. Debout puis posés, nous buvons les mots et acclamons ceux qui nous ont élus au rang d'élite. Ceux qui croient en nous, cultistes de la première heure, prieurs des divins. A la fin des récits, alors que le codex se referme dans un claquement sourd, nous nous levons d'un même entrain avant de prendre la direction de la vasque en pierre lisse. D'un doigt purifié, l'Ancien plonge sa main dans l'eau brillante de la vasque, contenant le sang runique de nos ancêtres défunts ; Les larmes des Ancêtres. Chacun notre tour, lui ou ses prêtres appliquent le signe de notre héraut personnel, celui à qui nous jurons amour et honneur, sur nos lèvres et menton.

    Le contact est froid, comme le vent glacé et mordant de nos montagnes de Hautevue. C'est le signe de notre dévotion totale, d'un respect absolu. Sans un mot, les traces runiques encore fraîches sur le bas de nos visages, les croyants quittent les lieux pour poursuivre leur vie jusqu'à l'arrivée de la prochaine Messe Runique. Cette dernière aura lieu dans treize jours et treize nuits, toujours au sein du Temple des Ancêtres, sous le regard immortel de nos pères veillant sur le clan Forgerage.

    Exception : Les Ancêtres connaissent bien nos actes, et savent pardonner quelques écarts de conduite si la situation l'exige. Ainsi, les soldats partant battre la campagne lors de longs mois peuvent déroger à la règle de présence au Temple des Aïeux. Mais cela n'empêche nullement un prêtre accompagnant les armés de lire les textes et récits aux soldats, avant de venir y tracer le signe runique sur leurs lèvres ensanglantées par les combats. Le regard des Ancêtres est partout en ce monde. Nul n'échappe à leur bénédiction divine.


    La Naissance, Enfant de la Montagne

    Nous nous succédons inlassablement au grès du temps. Les vieux laissent place à la jeunesse, qui à son tour abandonnera la vie au profit des suivants. Tous, nous avons été un jour le nouveau-né du clan, à naître sous la protection de nos cités, la riche Thorymdir et la vivace Vardemald. Et tous, nous avons été bénis dès notre arrivée en ce monde par le regard apaisant des Ancêtres, nos hauts seigneurs runiques. Mais pour célébrer ce lien, une union sacré doit être réalisée à la naissance de l'enfant.

    Lors de la venue du nouveau fils ou de la nouvelle fille de Forgerage, le nourrisson est amené au Temple des Ancêtres pour y recevoir la vraie bénédiction qui forgera son avenir dans la communauté et de sa maison naine. Les Esprits Runiques, par la voix et la main de l'Ancien, appliqueront les treize symboles des divins, premiers membres et fondateurs de Thrakan'raz sous l'égide d'Hymdir. Les textes sacrés seront récités, puis les marques apposées sur toutes les parties du corps de l'enfant, illuminé par la lumière de ses propres ancêtres. Les runes éclatantes de la vérité, de la foi et de la pierre brilleront ainsi jusqu'à sa mort. Jusqu'à sa chute aux côtés de ses ancêtres, tombant dans le Repos de Pierre.

    La mère de l'enfant, nourrisse aimante, a le droit d'aider au sacrement. Elle peut, sous l'œil des treize, choisir l'unique ancêtre qui glorifiera à jamais le nom de son enfant. De ce fait, le fils ou la fille servira et aimera plus encore son divin, patron qui le guidera tout au long de sa vie. Il est dit qu'à chaque naissance, l'enfant de la pierre est bercé par Fir, notre mère à tous. Sage et protectrice, elle assurera sa chaleur et son bonheur jusqu'au jour fatidique, celui de Kav.

    Vient ensuite la bénédiction rituelle au Cercle des Cérémonies, là où les étoiles touchent la terre de leurs éclats scintillants. Au plus proche des Ancêtres, l'enfant sera amené au centre du cercle des pierres dressées où sont gravés les noms de ses aïeux, accompagné de toute sa famille pour qu'ils puissent, tous, apporter leur propre bénédiction et offrande au nouveau-né qui rejoindra alors, et définitivement, le clan Forgerage.



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    "Le cortège funéraire s'enfonce dans les Catacombes de Grakazum..."


    La Mort, le Repos de Pierre

    Nous tombons tous dans les confins obscurs des ténèbres, enveloppé d'une douce étreinte lumineuse. Celle de nos ancêtres, des treize Esprits Runiques et d'Hymdir le Glorieux. Notre mort n'est pas une fin, mais un renouveau aux côtés de nos pères. Lors de notre décès, les causes pouvant s'avérer multiples, nous retournons tous à la pierre, sous la montagne de Hautevue, à travers les catacombes sacrés de Graka'zum. Depuis le Cercle des Cérémonies, où le corps pleuré aura reçu l'ultime adieu de ses proches et du clan lors d'un rituel funéraire digne de sa stature, le cortège guidé par l'Ancien et quelques héros pénètrera dans les cavernes sacrés de nos défunts Ancêtres. Façonnés dans la roche, nous avons voués notre existence au clan Forgerage et au Culte des Ancêtres. Il est temps maintenant de les rejoindre et de céder la place à la nouvelle génération naine de Thrakan'raz. Ainsi est notre destin.

    Comme nos ancêtres des époques jadis, le défunt est enterré sous la roc de la montagne dans un caveau familial. Son corps y reposera à jamais aux côtés de ses parents, de ses aïeux et Ancêtres lointains. Dans un socle taillé de granit, la plus dure des pierres, il attendra dans un silence macabre l'arrivée de Kav, divin ténébreux et gardien des morts. Avant de refermer le tombeau, l'Ancien ou ses prêtres lisent le codex des treize sages avant de venir peindre l'arche de la tombe des runes des Esprits Runiques, afin qu'elles suivent à jamais le mort dans l'au-delà. Puis des pierres gardiennes et des gemmes sont entreposées dans le caveau funéraire, accompagnant le défunt de ses richesses familiales.

    Ainsi se déroule le Repos de Pierre, la voie qui garde les morts. Le dernier chemin vers l'autre phase de notre monde. La porte murale est close, fermant à jamais la tombe du nain parti rejoindre ses ancêtres pour y veiller sur les siens. Avec la bénédiction des treize hérauts, nous le savons en paix. La tristesse et la douleur foudroient nos cœurs, mais le savoir en compagnie de nos anciens, les premiers maîtres du clan Forgerage, soulage et allège notre peine. Que la pierre éternelle te garde, enfant de la montagne.


    Le Nouveau Chemin, celui des Pardonnés

    Nous, les nains Forgerage, suivons les doctrines millénaires du Culte des Ancêtres sans jamais douter de notre voie. Elle est vraie et pure. Elle est la seule route possible à nos âmes héroïques. Mais qu'en est-il du bélier égaré ? Celui qui n'a cure de notre religion des divins, venant de par delà notre vallée de Thrakan'raz ? Nos écrits sont clairs, criant la vérité et les mots de ceux qui ont fondés notre noble vallée, secondant Hymdir dans sa tâche colossale. Par la plume de Zer, ils nous disent :

    "Il n'est blâmable celui qui ignore la vraie foi. Si facile de châtier celui qui se détourne de la lumière des ancêtres, il n'est pas juste de rejeter celui qui vient les implorer. Etranger de nos terres, il cherche la protection de la maison Forgerage et de son Thane en échange d'une demande louable. Etranger d'un autre clan, il est perdu depuis sa naissance et quémande l'aide d'une autre forteresse qui lui offrira pitance. Les treize accueillent les nouveaux visages nains désireux d'apprendre la vraie foi. Ils sont les Pardonnés, leur seule faute étant de s'être égarés sur d'autres routes illuminées."

    A l'image d'un nourrisson, ils suivront le même procédé runiques pour être lavé et relevé en tant que cultiste des Esprits Runiques. Après avoir appris, compris et aimés nos Ancêtres, ils seront nos nouveaux frères, des citoyens Forgerage à part entière. Mais gare à ceux qui défient les lois des anciens, car le parjure n'est jamais loin.


    Les Autres Cultes du Monde

    Nous ne pouvons oublier et ignorer les autres cultes, aussi sauvages et infectes soient ils. Les visiteurs et alliés de passage en nos cités de notre vallée ne peuvent se voir imposer notre foi, tant qu'ils ne font pas l'éloge de la leur. Le respect est de mise car nous sommes les nains Forgerage, des êtres solidaires et intègres au cœur rude. Bien que notre foi en nos ancêtres est véridique, les runes brillantes d'artifices, il est de notre devoir d'accepter les autres religions baignant le monde d'Azeroth.

    Mais garde aux cultes païens cherchant à renverser nos précieux anciens, ceux qui ont gouvernés notre terre en des temps immémoriaux. Toucher d'un doigt maudit notre foi et nos vertus est un crime envers nos ancêtres, les treize divins et Hymdir le Véritable. Un manque de respect envers tout Forgerage est une insulte aux yeux des nains de nos braves terres. Mais pire que tout, c'est une abjection honteuse envers les Esprits Runiques qui réclameront justice et vengeance.

    Les Gardiens du Culte des Ancêtres sont là pour surveiller les impurs. Et ils dirigeront toute la colère des Ancêtres sur ceux qui ont osés déchirer notre lien de la pierre, celui des runes ancestrales et mystiques. Nous, les nains Forgerage, respectons les coutumes barbares des autres peuples. Il est alors dans l'ordre des choses qu'ils fassent de même avec nos vieilles traditions montagnardes.

      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 4:48